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Prisca Thévenot : « Personne ne veut être lié à ses conneries »


Un tiers du cabinet de la porte-parole du gouvernement français a récemment démissionné

soulignant les tensions internes depuis sa nomination en janvier. Cette décision a été précédée de nombreuses critiques, notamment de la part d’un député Renaissance qui déclare : « C’est révélateur. Personne ne veut être lié de près ou de loin aux conneries de Prisca… ». Depuis sa prise de fonction, la ministre chargée du Renouveau démocratique a été confrontée à diverses controverses et erreurs de communication, semant régulièrement l’embarras au sein de l’exécutif.

L’un des incidents les plus récents concerne une déclaration de la porte-parole sur un prétendu attentat déjoué lors d’un compte rendu des ministres à l’Élysée. Les journalistes ont immédiatement demandé des précisions, mais l’entourage de Thévenot a rapidement déclaré à l’AFP qu’aucun attentat n’avait été déjoué ce week-end-là, suscitant davantage de confusion. Malgré les tentatives de clarification ultérieures, les explications fournies par ses proches n’ont pas réussi à convaincre.

Le choix de Thévenot pour ce poste a été critiqué par certains membres du gouvernement, qui estiment qu’elle ne répond pas aux exigences de clarté et de vérification nécessaires pour une telle fonction. Un ministre souligne : « S’exprimer sur une attaque terroriste quand ce n’est pas vérifié et sans prendre les précautions nécessaires, ça n’existe pas ». Certains regrettent également qu’elle ait été choisie plutôt que d’autres candidats, comme Maud Bregeon.

Malgré les défis auxquels elle est confrontée,

Thévenot a ses partisans. Nadia Hai, vice-présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, défend son choix en soulignant son impact sur l’opposition. Cependant, des critiques persistent quant à la gestion globale de la communication gouvernementale, dénonçant le manque de coordination et de validation des messages.

La récente directive du directeur de cabinet, Emmanuel Moulin, révélant des initiatives « non coordonnées, non concertées et non validées », souligne la nécessité d’une réforme dans la manière dont les ministres communiquent. Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le gouvernement français en matière de communication et de coordination.

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